Mohsen Hassan : je ne reconnais plus Slim Riahi
Le dirigeant de l’Union Patriotique Libre et ex-ministre du commerce, Mohsen Hassan a indiqué dans Midi Show de ce mercredi 14 décembre 2016 qu’il ne reconnait plus le président du parti, Slim Riahi depuis qu’il a décidé de sceller une nouvelle coalition politique.
Il a ajouté que cette coalition est hétérogène et vise à déstabiliser la coalition gouvernementale en invitant des députés de Nidaa Tounes à la réunion ayant regroupé des composantes du nouveau Front et en appelant à la tenue des élections présidentielles et législatives anticipées.
Mohsen Hassan que le différend qui l’oppose à Slim Riahi est d’ordre politique et n’a rien à voir avec leur relation personnelle.
Il a indiqué également qu’il soutient le gouvernement actuel et qu’il ne postule pour aucun poste ministériel ou diplomatique. Selon lui, il n’y a aucune différence entre le programme de l’UPL et ceux des partis de la coalition gouvernementale.
La LDF2017 pose la 1ère pierre de la justice fiscale
Sur un autre plan, l’ex-ministre a affirmé qu’il est satisfait de la loi de finances 2017 qui pose, selon lui, la première pierre de la justice fiscale.
Il a affirmé que « cette loi audacieuse » comprend plusieurs mécanismes pour la lutte contre l’évasion fiscale et la contrebande. Selon lui, l’imposition de l’identifiant fiscal par l’administration tunisienne a compensé le rejet des articles relatifs à la fiscalité des professions libérales.
Mohsen Hassan a estimé également que la levée du secret bancaire favorisera la transparence et garantit les droits de toutes les parties et définit également le plafond de l’utilisation des liquidités.
Il a indiqué que Tunisie pourrait réaliser un taux de croissance de 2.5% en 2017 avec une trêve sociale et la restauration de la sécurité dans le pays. Il a ajouté dans ce sens que l’UGTT pourrait jouer un rôle important en assurant la paix sociales ou en lançant une campagne pour promouvoir la valeur du travail.